Every crumb of life must be used to conquer dignity!
Fatou Diome (Le ventre de l’Atlantique)
Official name: Republic of nigeria
Superficie : 923 768 km²
Population: 923 768 km²
Capitale : Abuja
Villes principales : Lagos, Kano, Ibadan, Abuja, Port Harcourt, Benin City
Langue officielle : Anglais
Langues courantes :
Hausa, Yoruba, Igbo (Ibo), Fulani, plus de 500 autres langues
Indigènes
Monnaie : Naïra (₦ NGN)
Fête nationale : 1er Octobre 1960
Religions : 49,3% de chrétiens ; 48,8 % de musulmans ; 1,4% religions
traditionnelles.
Fuseau Horaire : UTC + 1
Hymne national : Arise Oh Compatriots, Nigeria’s Call Obey
History
Le Nigéria a abrité, entre le VIIe siècle avant notre ère et le IVe siècle, une des plus brillantes cultures d’Afrique, la culture Nok, qui a produit un art magnifique. Des cités-Etats ont vu le jour en pays Yoruba à la même ère et connaîtront une prospérité, notamment grâce à la traite négrière, jusqu’au XIXe siècle. La civilisation voisine du Bénin quant à elle a fleurit à partir du XVe siècle, mais apparaît déjà en ruine à l’arrivée des Anglais dans la région au XIXe siècle. L’apparition des Européens remonte au XVe siècle, avec l’installation de comptoirs commerciaux par les Portugais tout le long de la côte. Entre 1500 et 1510, ces derniers nouent des relations diplomatiques avec le royaume de Bénin (région de Lagos, dans le Nigéria actuel). Sous couvert d’une christianisation qui demeurera superficielle. C’est le commerce qui est la clé. Les termes des échanges seront simples : des esclaves – que les Portugais troquent dans un premier temps contre de l’or, au Ghana, et, plus tard, achemineront vers le Brésil – contre des étoffes, de l’alcool et surtout des armes – que le roi du Bénin utilisera dans ses guerres de voisinage, notamment contre les Igala. Les Portugais sont presque complètement évincés au XVIIe siècle. Français, Danois et Hollandais prennent le relais et établissent une série de forts le long de la côte. Puis viennent les Britanniques qui prennent progressivement le contrôle économique de la région. La Traite alimente désormais l’Amérique du Nord engagée dans une économie de plantations. Malgré l’interdiction de la traite est instaurée en 1815 par le Congrès de Vienne, ce commerce se poursuivra de façon clandestine jusqu’au milieu du XIXe siècle. Ses victimes auront été souvent les Yoruba et, et une population qui leur est apparentée par la langue, celle des Ibos (cour inférieur du Niger), ou des Idjo (delta du Niger), des Ibibio et Ehoi. A cette époque, existent, au Nord de la Côte des esclaves, deux grands États, le Bornou, et l’empire de Sokoto, dernier avatar des États Haoussa dont l’histoire remonte au XIIe siècle. Les Britanniques vont peu à peu prendre le contrôle de tout cet espace et créer en 1900 la colonie du Nigéria.
La colonisation anglaise
L’installation des Anglais dans le pays remonte à 1879. Sur l’initiative de sir George Goldie, les sociétés anglaises de la région formèrent la National African Company Limited, qui, de 1880 à 1884, racheta tous les comptoirs créés par les compagnies françaises dans le bas Niger. Le 10 juillet 1885, la compagnie obtint l’octroi d’une charte royale et devint la Compagnie royale du Niger. Elle chercha alors à développer son commerce; contrairement aux stipulations de l’acte de Berlin du 21 février 1885, elle prétendit se réserver le monopole de la navigation sur le Niger et s’opposa à toutes les entreprises de l’Allemagne et de la France sur le fleuve et son affluent, la Bénoué (affaires Flegel, Mizon, etc.). La Compagnie s’efforça surtout d’acquérir pour l’Angleterre le pays haoussa. En 1890, elle affirma, faussement, dominer le Niger jusqu’à Say (Saï) et tout le Sokoto, et l’Angleterre se fit reconnaître par la France le Sokoto et le Bornou. Elle conquit le Noupé en 1896-1897, prit Bida en 1897, et réprima de nombreuses révoltes. Enfin, la charte de la Compagnie fut révoquée, le 1er janvier 1900. Elle devint simple compagnie commerciale, mais avec d’immenses propriétés sur les deux rives du fleuve. Ses territoires furent réunis à ceux de l’ancien Protectorat de la côte du Niger (Rivières de l’huile) créé en 1881 et à la colonie de Lagos et constituèrent le Nigéria.
Le pays comprit dès lors deux parties, le Nigeria méridional ou Bas-Nigéria, et le Nigéria septentrional ou Haut-Nigéria, séparées par le parallèle passant par Ida. Chacune d’elles avait sa tête un haut-commissaire nommé par la Couronne. Le Nigéria septentrional était gardé par une armée de 3 000 fantassins et 800 hommes d’infanterie montée, plus une police de 1000 hommes; le Nigéria méridional par une force de 1250 soldats : dans les deux Nigérias, les soldats étaient indigènes et les officiers britanniques. La population était estimée, au début du XXe siècle, à environ 24 millions d’habitants.
Le Nigéria méridional seul était complètement occupé. Le pays fournissait surtout l’huile de palme, le caoutchouc, l’ivoire, le cacao, l’ébène, les bois de teinture, etc. Villes principales : Bénin. Wari, Akassa. Le Nigéria du Nord n’était occupé qu’en partie. L’Angleterre exerçait son autorité sur neuf provinces. Yola a été prise en 1901. Le Sokoto restait en principe indépendant. La capitale du Nigéria du Nord a été transférée, en 1901, de Gebha à Wushishi, près de la rivière Kaduna, au Nord-Est de Bida. Villes principales : Lokodja, Badjibo, Boussa, Ilo sur le Niger, Yola, Sokoto, Kano, Kouka, etc. Le pays produisait l’arbre à beurre, l’huile de palme, les arachides, la gomme arabique, le caoutchouc, l’ivoire, les noix de kola. Le principal centre commercial restait Kano. Les Britanniques n’occuperonttout le territoire nigérian qu’en 1914, et, à partir de 1922, la Société des Nations leur confiera l’administration de la partie occidentale du Cameroun jusque-là entre les mains de l’Allemagne; ce nouveau territoire sera agrégé au Nigéria.
L’indépendance du Nigéria
Le pays n’échappe pas au mouvement de décolonisation qui touche l’ensemble du continent africain au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Trois mouvements, à dominante communautaire, émergent et structurent la vie politique : le Congrès du peuple du Nord (Northern People’s Congress, NPC) de Ahmadou Bello, qui rassemble les Haoussa et les Peul musulmans ; la Convention nationale des citoyens nigérians (National Convention of Nigerian Citizens, NCNC) de Nnamdi Azikiwe, parti ibo, influent dans le Sud-Est, et le Groupe d’action (Action Group, AG) d’Obafemi Awolowo contrôlé par les Yoruba du Sud-Ouest. En raison de l’existence de tels clivages, entretenus, sinon renforcés, par le colonisateur, la phase de transition vers l’indépendance est marquée par une succession de statuts, témoignant du balancement entre une solution fédérale et le choix d’une structure confédérale plus souple. Une première Constitution, octroyée par les Britanniques en 1947, met en place des instances législatives dans les provinces, avec une participation limitée des indigènes au gouvernement. Puis, en 1954, le Nigeria se dote d’une administration de type fédéral, les provinces se regroupent en trois régions (Est, Ouest et Nord), bénéficiant chacune d’une certaine autonomie avec une capitale fédérale. Le 1er octobre 1960, le Nigeria devient indépendant dans le cadre du Commonwealth. Le Premier ministre, Abubakar Tafawa Balewa, dirige un gouvernement de coalition représentant les principaux partis des régions Nord et Est. Le gouverneur général, Nnamdi Azikiwe, devient président lorsque le Nigeria adopte le statut de république le 1er octobre 1963. Entre-temps, en février 1961, la région Nord de l’ancien Cameroun britannique décide, à la suite d’une consultation électorale d’être rattachée au Nigeria, tandis que le Sud bamileke réintègre le Cameroun. Erigé en république fédérale en 1963, le Nigéria moderne va connaître par la suite de fortes instabilités. La plus grave crise sera la meurtrière Guerre du Biafra, entre 1967 et 1970, tentative de sécession avortée de l’une des composantes du pays (les Ibo).
Geopolitics and Interdependence
Le Nigeria, géant de l’Afrique et moteur de l’Afrique de l’Ouest, intrigue autant qu’il fait peur: puissance émergente, appelée à devenir le troisième pays le plus peuplé de la planète d’ici 2050, après l’Inde et la Chine, le Nigeria est le plus gros producteur de pétrole du continent, avec des réserves en hydrocarbures bien supérieures à celles de son rival angolais, voire de la Libye. Pourtant, on déplore les dysfonctionnements d’un État faible, voire failli, et en tout cas incapable d’endiguer la menace terroriste de Boko Haram. Croissance démographique non maîtrisée, chômage des jeunes, corruption généralisée, affairisme de sa classe politique, gabegie de la rente pétrolière, niveaux de criminalité élevés, fortes tensions régionalistes, ethniques et religieuses, pauvreté rampante, déliquescence des services publics de base, effondrement du système éducatif : ses problèmes sont aussi nombreux que ses ambitions élevées.
Depuis 2011, le contexte de la sécurité nigériane a été constamment façonné par la guerre contre le groupe terroriste Boko Haram dans les états du nord. En effet, cette crise a obligé les autorités à repenser la géopolitique des frontières du lac Tchad et, pour la première fois depuis l’indépendance, à admettre le principe d’une intervention de troupes étrangères sur leur territoire, en l’occurrence dans le cadre d’une coalition internationale avec les pays limitrophes, à savoir le Tchad, le Niger et, dans une moindre mesure, le Cameroun. A celle-ci s’ajoute une crise durable dans le delta du Niger, riche en pétrole, où plusieurs groupes armés non étatiques attaquent des sociétés pétrolières et des pipelines publics.
Current political development
Le Nigeria possède la plus grande économie d’Afrique – en concurrence étroite avec l’Afrique du Sud – et une population de 200 millions d’habitants. Le pays représente la 30ème économie mondiale en termes de volume de PIB. Toutefois, l’économie nigériane étant fortement dépendante des recettes pétrolières, elle est très vulnérable aux variations des prix du pétrole brut et du niveau de production. En 2019, le Nigeria a enregistré une croissance de 2,2% (FMI). Selon les prévisions actualisées du FMI du 14 avril 2020, en raison de l’apparition du COVID-19, la croissance du PIB devrait tomber à -3,4 % en 2020 et remonter à 2,4 % en 2021, sous réserve de la reprise économique mondiale post-pandémique.
D’après PwC, les Nigérians vivant à l’étranger financent de plus en plus l’économie du pays. En 2018, ils auraient réalisé pour 25 milliards $ d’envois de fonds à destination de leur pays, contre 22 milliards en 2017. Ce montant, sept fois supérieur à celui de l’aide publique au développement reçu par le pays en 2017 (3,3 milliards), a porté la part de ces financements à 6,1% du PIB. Selon le cabinet d’audit, cette tendance à la hausse devrait se confirmer en 2019. Hormis les envois de fonds, la diaspora nigériane s’investit de plus en plus dans les projets de développement locaux. Ainsi, le gouvernement a annoncé, il y a quelques semaines, un investissement de près de 3 milliards $ de la part de sa diaspora, principalement celle vivant aux Etats-Unis. Cet investissement devrait permettre de développer des projets dans des secteurs comme l’agriculture, l’énergie, les mines et le transport.
La croissance du PIB réel a été estimée à 2,3 % en 2019, soit un peu plus que le 1,9 % de 2018, principalement en raison de la croissance du secteur des transports, du secteur pétrolier et des technologies de l’information et des communications. L’agriculture a été touchée par des inondations sporadiques et par des conflits entre éleveurs et agriculteurs locaux. Le secteur manufacturier continue de souffrir d’un manque de financement. La consommation finale des ménages a été le principal moteur de la croissance en 2019, renforçant sa contribution de 1,1 % à la croissance du PIB réel en 2018.
L’effort visant à rabattre l’inflation dans une fourchette de 6 à 9 % s’est heurté à des contraintes structurelles et macro-économiques, notamment la hausse des prix des denrées alimentaires et des arriérés de paiement, ce qui a abouti à un taux estimé à 11,3 % pour 2019.
Les recettes budgétaires étant inférieures à 7 % du PIB, l’augmentation des dépenses publiques a creusé le déficit, financé principalement par l’emprunt. À la fin de juin 2019, la dette publique totale était de 83,9 milliards de dollars, soit 14,6 % de plus que l’année précédente. Cette dette représentait 20,1 % du PIB, contre 17,5 % en 2018. La dette publique intérieure s’élevait à 56,7 milliards de dollars, et la dette publique extérieure à 27,2 milliards de dollars. La part de la dette bilatérale dans la dette totale a été estimée à 12,1 %, et celle des obligations en euros à 40,8 %. Les paiements élevés au titre du service de la dette, estimés à plus de la moitié des recettes perçues par le gouvernement fédéral, ont posé des risques budgétaires.
La pauvreté reste très répandue. Le taux de pauvreté dans plus de la moitié des 36 États du Nigéria est supérieur à la moyenne nationale de 69 %. Le taux de pauvreté élevé reflète la hausse du chômage, estimé à 23,1 % en 2018, contre 14,2 % en 2016. Le faible niveau des compétences limite les possibilités d’emploi dans l’économie formelle. Les programmes sociaux du gouvernement – N-Power et autres programmes d’autonomisation des jeunes – visent à lutter contre le chômage.
Selon des études et analyses réalisées, la croissance du PIB réel devrait passer à 2,9 % en 2020 et à 3,3 % en 2021. Elle dépend de la mise en œuvre du Plan de relance et de croissance économique (2017–20), qui met l’accent sur la diversification économique. Les exportations pétrolières se sont améliorées, ce qui a augmenté les réserves de devises et a incité la Banque centrale à intervenir sur le marché des changes. Le compte courant devrait rester excédentaire en 2020, grâce à l’amélioration des recettes pétrolières.
Le Nigéria a de nombreuses possibilités de transformer son économie, en particulier dans le secteur agro-industriel. Des zones agro-industrielles spéciales pourraient favoriser le développement ainsi que l’emploi dans ce secteur. Mais l’insécurité pourrait dissuader les investisseurs étrangers, affaiblir l’économie nationale et, en fin de compte, freiner les perspectives de croissance économique.
ODD 10 : réduire les inégalités entre les pays et en leur sein
L’inégalité des revenus augmente : les 10 % les plus riches disposent de 40 % du revenu mondial, tandis que les 10 % les plus pauvres ne gagnent qu’entre 2 et 7 %. Si l’on tient compte de l’inégalité de la croissance démographique dans les pays en développement, l’inégalité a augmenté de 11 %.
L’inégalité des revenus a augmenté presque partout au cours des dernières décennies, mais à des rythmes différents. Elle est la plus faible en Europe et la plus forte au Moyen-Orient.
Ces disparités croissantes nécessitent des politiques solides pour donner des moyens d’action aux personnes à faibles revenus et promouvoir l’inclusion économique de tous, indépendamment du sexe, de la race ou de l’origine ethnique.
L’inégalité des revenus exige des solutions globales. Cela implique d’améliorer la réglementation et la surveillance des marchés et des institutions financières, d’encourager l’aide au développement et les investissements étrangers directs dans les régions où les besoins sont les plus importants. Faciliter la migration et la mobilité des personnes en toute sécurité est également essentiel pour combler le fossé qui se creuse.
Faits et chiffres
En moyenne et en tenant compte de la taille de la population, l’inégalité des revenus a augmenté de 11 % dans les pays en développement entre 1990 et 2010.
Une grande majorité des ménages des pays en développement, plus de 75 % de la population vivent aujourd’hui dans des sociétés où les revenus sont plus inégalement répartis qu’ils ne l’étaient dans les années 1990.
Les faits montrent qu’au-delà d’un certain seuil, l’inégalité nuit à la croissance et à la réduction de la pauvreté, à la qualité des relations dans les sphères publiques et politiques et au sentiment d’accomplissement et d’estime de soi des individus.
Il n’y a rien d’inévitable dans l’accroissement des inégalités de revenus ; plusieurs pays ont réussi à contenir ou à réduire les inégalités de revenus tout en obtenant de bons résultats en matière de croissance.
L’inégalité des revenus ne peut être combattue efficacement si l’on ne s’attaque pas à l’inégalité des chances sous-jacente.
Dans une enquête mondiale menée par le Programme des Nations unies pour le développement, les décideurs politiques du monde entier ont reconnu que les inégalités dans leurs pays sont généralement élevées et qu’elles peuvent constituer une menace pour le développement social et économique à long terme.
Les données recueillies dans les pays en développement montrent que les enfants des 20 % les plus pauvres de la population ont encore jusqu’à trois fois plus de risques de mourir avant leur cinquième anniversaire que les enfants des quintiles les plus riches.
La protection sociale a été considérablement étendue à l’échelle mondiale, mais les personnes handicapées ont jusqu’à cinq fois plus de chances que la moyenne de subir des dépenses de santé catastrophiques.
Malgré la baisse générale de la mortalité maternelle dans la majorité des pays en développement, les femmes des zones rurales ont encore jusqu’à trois fois plus de risques de mourir en donnant naissance que les femmes vivant dans les centres urbains.

Funmilayo Ransome-Kuti
Politicienne nigériane, enseignante, militante des droits des femmes et féministe africaine.
Éducation à l’école secondaire de filles Abeokuta, étudiée à Manchester.
En 1923, elle est de retour au Nigeria pour enseigner dans son ancienne école.
Les premières activités suprarégionales de Ransome-Kuti ont conduit à la fondation de l’Union des femmes nigérianes (NWU) en 1949, qui visait la participation démocratique au Nigeria, le droit de vote pour les femmes et la représentation proportionnelle des femmes dans les conseils locaux.

Nnamdi Azikiwe
D’origine Ibo (ethnie qui domine l’Est du Nigeria), Azikiwé arrive aux États-Unis en 1925. Il étudie ensuite à l’Université Lincoln en Pennsylvanie, où il obtient en 1929 un doctorat d’anthropologie. Il retourne en Afrique en 1935. Tout d’abord rédacteur dans un journal d’Accra en Gold Coast, il revient au Nigeria en 1937 où il fonde une chaine de journaux dont le West African Pilot, très lu dans toute l’Afrique de l’Ouest. En 1943, il lance sa première offensive pour l’indépendance du Nigeria et participe en 1944 à la fondation du National Council of Nigeria and Cameroon (NCNC devenu National Council of Nigerian Citizens) dont il devient le président. En 1947, il est membre du Conseil Législatif du Nigeria et entre en 1951 à l’assemblée de la “Nigeria Occidentale” qu’il dirige comme Premier Ministre l’année suivante. En 1953, il est le leader incontesté de l’est du pays, puis, peu de temps après l’indépendance en 1960, devient gouverneur général et enfin président lors de la proclamation de la république en 1963. Il est renversé, avec le reste du gouvernement civil, pendant un voyage à l’étranger, lors du coup d’État militaire du 15 janvier 1966 mené par le général Johnson Aguiyi-Ironsi. Au cours de la guerre du Biafra (1967 – 1970), Azikiwe fut le porte-parole de la république sécessionniste et le conseiller de son président, Odumegwu Emeka Ojukwu. Il proposera en 1969 un plan de paix en 14 points que les 2 parties rejetteront. Après la guerre, il devint chancelier de l’Université de Lagos, de 1972 à 1976. Il fonda le Parti populaire du Nigeria en 1979 mais échoue, la même année, à l’élection présidentielle, battu par Shehu Shagari. Il se représente en 1983, sans succès, avant de quitter la politique en 1986. Il meurt en 1996. Son portrait figure sur les billets de 500 nairas.
Books
“L’autre moitié du soleil” de Chimamanda Ngozi Adichie paru en 2007
Dynamiques politico-économiques dans l’histoire du Nigeria de Hervé Lado, paru en 2016
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Articles & Links
http://www.cosmovisions.com/ChronoNigeria.htm
https://www.universalis.fr/encyclopedie/nigeria/3-l-histoire-precoloniale/