Every crumb of life must be used to conquer dignity!
Fatou Diome (Le ventre de l’Atlantique)
Official name: République Centrafricaine
Superficie: 622 980 km 2
Population: 5 406 574 habitants
Capitale: Bangui
Villes principales: Bimbo, Bossangoa, Bouar, Berbérati, Carnot
Langue officielle: Français, Sango
Langues courantes: le Banda, le Banda-ngbugu, Bokoto, Gbanou
Monnaie: Franc CFA BEAC
Fête nationale: 13 Août (Indépendance, en 1960)
Religions: Christianisme 89,5%, Islam 8,5%, Animisme 1% (Recensement d’Août 2020)
Fuseau horaire: UTC + 1
Hymne nationale: La Renaissance
History
AVANT L’INDEPENDANCE
La République de la Centrafrique, baptisée en 1905 Oubangui-Chari, le pays qui n’existait pas, est une colonie Française composée de populations de nomades. Fuyant les trafiquants d’esclaves arabes, elles sont venues au XIXe siècle du Soudan voisin et se sont principalement implantées dans les forêts du sud. Elles ont été très massivement christianisées au XXe siècle, pendant la colonisation. La colonie a intégré en 1910, l’Afrique Equatoriale Française (AEF). Sous-administrée et sous-peuplée, elle fût pillée par des sociétés concessionnaires qui instaurèrent le travail forcé dans les plantations d’hévéas ou de coton. Au moins, ils échappèrent aux razzias des nomades du sahel en quête d’esclaves.
L’INDEPENDANCE DE LA REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE
La République de la Centrafrique obtenu son indépendance le 13 Août 1960, tout en restant étroitement liée à la France par des accords de coopération militaire, administrative et économique à l’instar de la plupart des autres colonies françaises d’Afrique Noire. Il faut toutefois noter que la République de la Centrafrique, dès son acession à la souveraineté internationale, a connu des coups d’Etat et l’intauration de régimes dictatoriaux et ce, sous la complaisance des autorités françaises. L’etat s’effondre progressivement mais surement à mesure que disparait l’administration laissée par la puissance coloniale et nul ne prend en compte l’impact le changement géeopolitique en cours dans la région.
Geopolitics and Interdependence
Quadrilatère un peu plus vaste que la France (620 000 km2), avec une population de seulement cinq millions d’habitants mais en croissance très rapide, le pays présente une savane arborée, relativement fertile et bien arrosé, propice à la chasse, mais avec pour seules ressources exportables un peu de coton et quelques mauvais diamants d’origine alluvionnaire.
La République centrafricaine a un potentiel minier très important. Le plan minier national a identifié au moins 470 indices minéraux constitués de substances énergétiques, non métalliques, de métaux non ferreux, de diamant et or. En dépit du formidable potentiel minier et des gisements connus, seul le diamant et l’or sont exploités d’une manière artisanale. Avec une production annuelle de l’ordre de 500 000 carats, la République Centrafricaine occupe le 10e rang mondial par le volume et se place 5e pour la qualité des pierres. Son diamant qui se présente comme l’un des plus beaux diamants au monde de part sa qualité très recherchée représente dans son ensemble 75 à 80% de pierre de joaillerie. Le pays possède également, des substances qu’on considère stratégique comme l’uranium, le pétrole ainsi que d’autres substances comme le fer, le calcaire, le cuivre…
Carrefour enclavé au cœur de l’Afrique, la République de la Centrafrique ne manque pas de ressources. Mais sa population est l’une des plus pauvres du monde. Cela découle d’un héritage colonial défavorable et d’une mal-gouvernance exacerbée. Poste de vigie stratégique en Afrique durant la Guerre froide, elle a perdu tout intérêt pour les puissances occidentales après l’effondrement de l’empire soviétique et devint un lieu d’affrontement d’ambitions régionales, où les acteurs illégaux prospèrent.
Current political development
Ce pays enclavé d’Afrique centrale, de près de 4,9 millions d’habitants a entamé un long redressement après une crise sécuritaire majeure en 2013 qui a délité son tissu social et déplacé plus de 25 % de sa population. Le 6 février 2019, le gouvernement centrafricain a signé un accord de paix avec 14 groupes armés sous la médiation de l’Union africaine. Cet accord bénéficie du soutien de la communauté internationale. Il est également garanti par l’Union africaine et la Communauté économique des États d’Afrique centrale (CEMAC), tandis que la mission de maintien de la paix de l’ONU (MINUSCA) apporte un soutien essentiel en arrière-plan.
ODD 8: Promouvoir une croissance économique soutenue, partagée et durable, le plein emploi productif et un travail décent pour tous
La Centrafrique a connu une période de croissance économique relativement soutenue entre 2015 et 2017, qui reflétait avant tout un phénomène de rattrapage après l’effondrement de -36,7 % observé en 2013. A partir de 2018, le rythme de croissance s’est ralenti à 3,8 % puis à 3,0 % en 2019, ce qui a néanmoins permis à la Centrafrique de retrouver le niveau d’activité d’avant-crise, avec un PIB estimé à 1 356 Mds FCFA. Le pays présente un risque élevé de surendettement, mais le ratio de la dette publique est passé de 48,5 % du PIB en 2018 à 42,2 % en 2019, reflétant une politique d’emprunt prudente du gouvernement. La pauvreté reste élevée et on estime qu’environ 71 % de la population vivait en dessous du seuil de pauvreté international (1,90 dollar par jour, en parité de pouvoir d’achat) en 2018. Environ 58 % des demandeurs d’emploi ont entre 20 et 29 ans. Le gouvernement affiche cependant une ferme volonté de réduire le taux de chômage et d’atteindre les objectifs liés à ce programme de développement durable à l’horizon 2030.

Barthélemy Boganda
Barthélemy Boganda est né le 4 avril 1910 à Bobangui, en Centrafrique, qui était alors une colonie française. Issu d’une famille paysanne, le jeune homme entreprend des études de théologie au Congo puis au Cameroun, avant d’être ordonné prêtre en avril 1938. Politicien centrafricain et français, connu pour ses desseins panafricains concernant l’Afrique centrale, érigé en « père fondateur » de la nation lors de l’indépendance en 1960 à laquelle il a contribué en tant qu’éphémère premier président (1958-1959). En 1958, sous son impulsion le territoire français de l’Oubangui-Chari est transformé en un État baptisé « République centrafricaine », qu’il dote d’un drapeau, d’une devise et d’un hymne conçus originellement pour l’Afrique-Équatoriale française (AEF). Alors qu’il entreprend les transformations économiques et sociales nécessaires à la jeune République centrafricaine, Barthélemy Boganda décède prématurément en 1959, lors d’un accident d’avion.

Yvonne Mété-Nguemeu
Yvonne Mété-Nguemeu Originaire de la République Centrafricaine, Yvonne Mété-Nguemeu part en France en 1979, juste après la chute du régime de l’Empereur Bokassa. Elle vient d’obtenir un bac B et grâce à une bourse de son pays, elle va entreprendre des études universitaires. Après une spécialisation en agro-alimentaire, elle fait un séjour en Centrafrique de fin 1989 à 1992, année de son retour en France avec ses enfants. Elle y vit depuis lors à Besançon, sa ville d’adoption, où elle crée en 2001 l’association Centrafrique Sans Frontières
Books
République centrafricaine En toute franchise 2020 de Adrien POUSSOU
Pour comprendre la République centrafricaine 2020 de Félix YANDIA
Femmes de Centrafrique, Ames vaillantes au coeur brisé 2008 de Yvonne Mété-Nguemeu
Videos
coming soon
Articles & Links
Centrafrique, de l’indépendance au chaos…
https://www.herodote.net/13_aout_1960-evenement-19600813.php
Centrafrique, le défi…
https://www.centrafriqueledefi.com/pages/politique-diplomatie-2/13-aout-fete- nationale-de-l-independance-du-centrafrique.html